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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 22:00

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(Lu en anglais, traduction de  Michael Hofmann)

Nous voici plongés dans le Berlin de la seconde guerre mondiale, mais là, nous croisons peu de juifs car là, on nous parle des berlinois et de leur vie sous la domination les nazis. De la même façon que tous les français n’étaient pas des collabos, les allemands n’étaient pas tous des nazis.

A travers la traduction de Michael Hofmann, on sent la plume germanique de Hans Fallada : la langue est carrée, les descriptions précises et le rythme régulier.  L’ambiance, elle, s’apparente plus à une version allemande et plus récente d’un roman de Zola, surtout dans la première partie lorsque l’on découvre les différents protagonistes. Nous évoluons dans un milieu plutôt modeste ou gravitent des ouvriers, des petits arnaqueurs et des prostituées. Tous essaient de survivre en cette période de chaos.

Ensuite, on s’embarque dans un jeu de chat et de souris. Un inspecteur de la Gestapo se fait un devoir de mettre la main sur le mystérieux personnage qui abandonne des cartes postales comportant des messages anti nazis dans les immeubles de la ville. L’un et l’autre savent-ils vraiment ce qu’ils font et pourquoi ils le font ? Le savons nous nous-mêmes ?

Finalement, ces personnages ne sont que des gens ordinaires et ce roman, une parfaite étude de l’humain mis dans une situation extrême. Tout est bien vu et bien pensé, tout est bien dit et bien décrit, ce serait un parfait chef-d’œuvre s’il avait été un peu plus palpitant.

 

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