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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 22:04

un-homme-sans-tete.jpg

Traduit de l'hébreu par Rosie PinhasDelpuech

Ce livre me laisse un peu perplexe et je vais donc me baser sur une phrase de la quatrième de couverture pour vous le commenter : « …, Etgar Keret fait surgir les multiples visages que revêt l’angoisse existentielle chez des individus en quête de leur langage et de leur jugement… ».

Comme je l’ai dit à la personne qui m’a offert ce livre, le lire vous fait l’effet de quelqu’un qui vous gratterait l’intérieur de la tête. Ce sont des histoires un peu loufoques qui mettent en scène ce qui peut se passer dans la tête des personnages. Elles font penser à ce que vous vous racontez à l’intérieur mais que vous ne formalisez jamais, ce sont les tournures que prendraient les situations dans lesquelles vous vous trouvez si on laissait libre court à votre imagination.

C’est un livre difficile à décrire, mais il est très bien écrit et il est riche en sensations. Il m’a fait rire et m’a mise mal à l’aise.

Dans un style un peu différent, on pourrait le rapprocher des nouvelles d’Anna Gavalda « J’aimerais que quelqu’un m’attende quelque part ».

Lecture recommandée

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:04

les cerfs volants de KaboulThe Kite Runner

Lu en anglais (The Kite Runner)

Editions Riverhead Books, fevrier 2006, 400 pages

Un roman complet dans le style de John Irving, mais version afghane. 

Le narrateur raconte son enfance dorée à Kaboul pendant les années 60. Lors du grand concours annuel des cerf-volants, il va se passer quelque chose qui le poursuivra toute sa vie : pendant sa fuite vers le Pakistan lors de l’invasion russe et lors de son adolescence et sa vie d’adulte aux Etats-Unis. Jusqu’au jour où il reçoit un appel de Rahim Khan, le grand ami de son père lui demandant de venir le voir au Pakistan.

Ce voyage va lui permettre de découvrir des choses qu’il ne savait pas sur son père et de faire amende honorable en apprenant que le passé est le passé, que nous avons tous un squelette dans le placard et que si l’on ne peut pas revenir en arrière, il est important d’aller de l’avant et d’apprendre à vivre avec ses erreurs.

Tout au long du roman, le narrateur va rencontrer des personnages qui traînent leur bagage de façon plus ou moins réussie, y compris les êtres qui lui sont le plus proche et qui lui montreront au bout du compte que l’important c’est d’avancer.

Ce n’est pas un livre sur l’Afghanistan, mais l’histoire d’un long voyage initiatique avec pour toile de fond le peuple afghan avec ses traits, son histoire et ses traditions.

Sans être un pilier de la littérature contemporaine, ce livre se lit tout seul et permet de passer un moment agréable avec des personnages, qui finalement, ne sont qu’humains.

Lecture recommandée.

 

 

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 21:19

My-first-sony.png

Traduit de l’hébreu par Dominique Rotermund

Editions Zulma, 24 janvier 2008, 475 pages


Yotam enregistre tout, mais absolument tout avec son enregistreur "My First Sony". Il nous retranscrit avec son regard d'enfant sa vie de famille haute en couleur. Comme toutes les histoires de familles, elle n'est pas forcément marrante, mais la façon dont elle est racontée est touchante et drôle. En plus, s'agissant d'une famille israélienne comportant toutes les couleurs du spectre des opinions politiques et religieuses, on a une vision assez complète de ce que peut être Israël aujourd'hui... et ce qu'elle était hier d'ailleurs, puisque le grand père était un sioniste militant membre du Beitar. 
Il existe un série télé tirée de ce livre en Israël, avec un peu de chance nous aurons la possibilité de la voir ici, il paraît que c'est à mourir de rire...


Lecture recommandée. 

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Theo Decker, 13 ans, se retrouve seul au monde après un attentat au Metropolitan Museum of Art de New York. Tout ce qu'il emporte avec lui à travers les années qui vont suivre, c'est le petit tableau d'un chardonneret. Ce tableau emporté après l'attentat, va par l'emporter dans les tréfonds du crime organisé.

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