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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 12:11

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Déjà 7 tomes de cette série géniale et je n'ai pas encore fait de critique!

Si vous cherchez de l'action ou du fantastique comme dans les autres séries de Loisel (je ne me suis pas encore attaquée à Tripp), passez votre chemin, ici, il est question du Québec des années 20 et vous n'aurez droit qu'à un séjour dans un petit village reculé, parmi des personnages drôles, attachants et pleins de vie à qui il arrive les petites aventures du quotidien. Et c'est déjà pas mal, car rien que l'ambiance vaut le détour et entre nous, quel talent d'avoir réussi à écrire ça avec l'accent québécois. Il s'agissait par ailleurs d'un pari risqué: 2 dessinateurs expérimentés qui se partagent les planches. 1ere étape, Loisel, 2ème étape, Tipp. Un doublé gagnant.

Dans ce dernier opus, Marie revient de Montréal avec, dans ses bagages de belles robes, des moeurs légères et un phonographe avec des disques de Charleston... de quoi rendre les éléctions municipales bien mouvementées. 

Comme il se doit, les dessins sont magnifiques, un vrai régal pour les yeux!

A avoir absolument dans sa bibliothèque!

PS: allez, promis, pour compléter ma bilbliographie Loisel, je vais me relire La Quête de l'Oiseau du temps ainsi que Peter Pan pour pouvoir vous faire de belles critiques... Mais avant, je vais me lire le 4ème tome du Grand Mort!

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 11:53

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Livre lu en anglais. Titre français: La neige tombait sur les cèdres

C'est un livre que j'ai trouvé l'été dernier dans une librairie aux Etats-Unis, dans la sélection des livres pour la rentrée des classes. Cette sélection est très intéressante, car on n'y trouve pas que des grands classiques, loin de là, les auteurs contemporains ont la part belle dans les programmes littéraires des lycées américains. Ce qui est également intéressant, c'est qu'on y trouve à la fois des auteurs d'origines ethniques variées afin que toute la populations américaine soit représentée et des histoires qui relatent les différentes époques de l'histoire amériaine. De cette manière, à travers les livres que l'on demande aux jeunes américains d'avoir lus, on traite de l'histoire des Etats-Unis, de ses diversités et de ses réalités socio-culturelles.

La neige tombait sur les cèdres nous parle des japonais établis aux Etats-Unis et de la façon dont ils ont été traités durant la seconde guerre mondiale.

Le décor est une petite île au large du Nord Est des Etats-Unis, San Piedro. Cet île abrite une communauté de pêcheurs et de producteurs de fraises. Au début du siècle dernier, des japonais sont venus s'établir là comme ouvriers et peu à peu ont économisé pour pouvoir s'acheter des terres. Ils vivaient relativement paisiblement aux côtés de descendants scandinaves (vu les noms), mais ne se mélangeaient pas, ils tenaient à garder leurs traditions.

Mais si tout était aussi paisible, il n'y aurait pas d'histoire, alors c'est sur fond d'un procès pour meurtre, que l'on traverse tout un pan de l'histoire américaine concentré sur un caillou au milieu de l'océan. De l'installation des premiers pionniers jusqu'au meurtre et au procès qui ont lieu 10 ans après la fin de la guerre, on va suivre ces personnages qui vivent en parallèle, mais parfois se croisent, s'aiment, se déchirent pour finalement nous mener jusqu'au dénouement de ce procès, jusqu'au fin mot de l'histoire.

Le décor de ce livre est très bien posé, les couleurs et les odeurs de cette île sont tangibles et malgré le froid et la dureté de l'existence, l'auteur nous offre une vision optimiste de la condition humaine et un regard bienveillant sur tous ces personnages qui finalement ne sont qu'humains.

Nous devrions peut-etre lire un peu plus ce genre de bouquins dans nos écoles.

Lecture recommandée

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 23:01

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Ce n’est clairement pas en lisant la quatrième de couverture que l’on va choisir de lire ce livre, je cite : « La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe… » Ca fait envie, hein ? Non, pas vraiment, mais il se trouve que j’ai lu Cœur cousu et que j’ai adoré, je me suis donc plongée dans cette histoire de femme volontairement enterrée vivante sans hésiter.

Cela se passe au Moyen Age, Escarmonde fait vœu d’offrir sa vie à Dieu devant l’autel le jour de ces noces et du fond de son cachot, elle réussira à vivre une vie remplie et à prendre sa place parmi les vivants à travers les barreaux de sa fenêtre. 

Carole Martinez réussit le tour de force de nous entraîner dans la vie de cette recluse en échaffaudant un décor poétique à la limite du conte. Mais ne vous méprenez pas, il s’agit bien du Moyen Age et les temps sont durs, violents, sans pitié, il ne s’agit pas d’un conte de fée.

Lecture recommandée

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 22:09

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Une auberge sur une falaise au fin fond de la Bretagne du XIXème siècle, des personnages fantastiques, de la sorcellerie, un mal mystérieux qui frappe une petite commune de pêcheurs et une histoire d’amour. Ce sont les ingrédients de cette trilogie facile et agréable à lire.

Les dessins sont très beaux et l’ambiance bien rendue. L’histoire n’a pas énormément de consistence, mais on passe un bon moment.

Lecture possible

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 22:12

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Un roman scandinave dans un style un peu différent de celui de mes écrivains finlandais favoris. Tout d’abord parce que c’est un roman danois et ensuite parce qu’il est écrit dans un style très classique. Il s’agit d’une saga familiale dans un petit village de pêcheurs au Danemark.

L’histoire débute au début du siècle dernier avec le naufrage d’un navire un soir de tempête. Un seul survivant est retrouvé et on l’héberge chez Ane dont le mari est en mer. Le lendemain matin, le marin a disparu et 9 mois plus tard vient au monde un enfant aux cheveux noirs et yeux marrons.

Le secret de cette naissance nous emmène à travers le XXème siècle dans ce village qui voit arriver la modernisation, l’industrialisation et la guerre.  Ane, femme de poigne préserve les siens des regards désaprobateurs des villageois puritains et en femme moderne, elle prend en main son avenir.

On s’immerge parfaitement dans l’ambiance de ce village faite d’air marin, de rigueur protestante et d’alcool qu’engloutissent les marins. Les descriptions de la dune et de la lueur du phare sont plus vraies que nature, c’est une belle balade dans la pointe nord du Danemark. 

Lecture recommandée

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 21:30

Le_vieil_homme_et_la_mer.JPG

Après de magnifiques vacances passées dans les Keys de Floride, quelle meilleure lecture du soir que Le vieil homme et la mer pour prolonger la magie de l'océan? C'est avec plaisir que j'ai relu cette histoire qui m'avait beaucoup marquée quand j'étais adolescente.

Mon fils ainé a aimé le combat de l'homme et du poisson, la description de l'immense espadon et les attaques de requin, ma fille, elle, a beaucoup aimé la relation entre le vieil homme et l'enfant.

A (re)lire

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 22:50

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J’ai passé un très bon moment cet été en lisant ce livre. Il s’agit presque d’un recueil de nouvelles, chacune racontant une tranche de vie de l’un des journalistes d’un journal international anglophone basé à Rome.

Entre les nouvelles, il y a des petits encarts relatant l’histoire du journal. Bien entendu, au fur et à mesure les pièces s’imbriquent, les liens se font et on finit par comprendre toute l’histoire.

C’est une jolie petite satire sur les journalistes et leurs aventures sont croustillantes à souhait. Certains personnages sont un peu caricaturaux, mais ça n’en est que plus drôle. La trame (l’histoire du journal) est un peu cousue de fil blanc, mais elle n’est finalement là que pour tenir l’histoire ensemble.

 Lecture recommandée

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 22:43

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Ce livre raconte les aventures d’un quinquagénaire galériste, séducteur qui tout au début de l’histoire quitte sa femme pour une autre, puis une autre, … Sa galerie d’art fonctionne moyennement avec des artistes moyens, puis tout à cout, son assistant le met sur la piste d’un trésor enfouis sous les glaces arctiques et voilà notre héro en route pour le grand Nord. S’en suivent toutes sortes de péripéties rochambolesques et l’affaire tourne au polard.

Je ne me suis pas ennuyée à lire ce livre car les aventures s’enchaînent et on a envie de découvrir le pot-aux-roses, mais il n’a cependant pas réussi à vraiment m’intéresser. On ne connaît les personnages que de façon superficielle ce qui nous empêche de vraiment entrer dans l’aventure. Par ailleurs, je n’ai pas rit aux éclats, cela m’a juste amusée.

En conclusion, j’ai trouvé cette histoire un peu lisse, mais comme vous avez pu le constater en lisant mes critiques, je ne suis pas très bon public lorsqu’il s’agit de notre littérature contemporaine nationale.

Lecture optionnelle

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 19:29

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Ecrit en 1965, ce livre n’a pas pris une ride… mais n’est pas disponible en français.

Les sujets vont et viennent avec la mode et celui-ci est toujours d’actualité : les cadres des grandes villes qui en ont ras le bol et qui partent vivre l’aventure dans un endroit paradisiaque. Chez nous, ce sont les citadins qui s’achètent une magnifique maison de campagne pour faire chambre d’hôtes et dans ce livre, c’est un new yorkais qui s’achète un hôtel dans les Caraïbes.

Vous imaginez ce que cela peut donner : ce lieu si féérique peuplé de gens sympathiques se transforme rapidement en enfer quotidien. Herman Wouk nous dresse un portrait hilarant de cette aventure que nous avons tous à un moment ou un autre rêvé d’entreprendre. Pensez à prendre ce livre avec vous en vacances !

Lecture recommandée

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 19:18

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Le cœur cousu, c’est l’histoire de Frasquita Carasco et de ses filles. Frasquita fait partie d’une lignée de femmes qui se transmettent de génération en génération une boîte qu’elles ne peuvent ouvrir qu’après une initiation et une attente de 9 mois. La boîte contient un don, un don déterminé par ce qu’elles sont.

Frasquita reçoit du fil et des aiguilles dont elle se sert pour coudre des couples et recoudre des êtres déchirés et lorsque ses points de couture s’avèrent impuissants à broder sa propre histoire, elle prend la route suivie du ruban de ses enfants, toujours vers le Sud.

Cette histoire est une fable merveilleuse et poétique regorgeant de personnages bigarrés et de situations tragiques ou loufoques, ce livre est dans la lignée des belles fresqes à la Garcia Marquez. Grâce à Carole Martinez, on fait un beau voyage imaginaire.

Lecture recommandée

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The Goldfinch de Donna Tartt (Le Chardonneret)

Theo Decker, 13 ans, se retrouve seul au monde après un attentat au Metropolitan Museum of Art de New York. Tout ce qu'il emporte avec lui à travers les années qui vont suivre, c'est le petit tableau d'un chardonneret. Ce tableau emporté après l'attentat, va par l'emporter dans les tréfonds du crime organisé.

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