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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 22:35

la-chute-du-british-museum_couv.jpgthe-british-museum-is-falling-down.jpg

Lu en anglais (The British Museum is Falling Down)

C’est l’un des premiers romans de David Lodge qui fait partie des auteurs anglais contemporains incontournables. Il faut notamment avoir lu Thérapie.

Dans ce roman publié en 1965, le héro, Adam, est un étudiant en doctorat de littérature qui prépare sa thèse dan la « Reading room » du British Museum. Adam est catholique et marié à Barbara avec qui il a déjà 3 enfants. Toute l’histoire se déroule sur une journée qui débute avec la peur le la venue d’un quatrième enfant. En effet, la contraception étant interdit par l’église et les méthodes de grand-mère ayant déjà failli, le seul moyen sûr d’éviter une nouvelle grossesse serait l’abstinence…

Les préoccupations d’Adam donnent lieu à des situations plus loufoques les unes que les autres et déteignent sur son environnement. Il y a notamment la description métaphorique de la Reading Room qui vaut le détour.

Pour ceux qui sont calés en littérature anglaise, ce roman est truffé de références… mais si on ne les voit pas, ce n’est pas grave, on peut quand même apprécier l’histoire et l’humour très british de David Lodge.

 

Lecture recommandée.

 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 22:00

suite-francaise.jpg

La première partie de ce roman relate l’exode de Paris lorsque les Allemands atteignirent les portes de la ville en 1940. Nous accompagnons des personnages d’origines et de milieux disparates dans cette fuite.

Plus qu’un roman de guerre, il s’agit d’une une analyse de la société pendant la guerre. Les horreurs et les tueries nous sont épargnées pour ne garder que ce qu’il se passe dans la tête et dans le cœur des gens. C’est un cliché de cette époque écrit à cette époque et c’est ça qui est génial, elle a écrit ce roman au moment ou il se passe, mais elle n’a pas connu la fin de l’histoire puisqu’elle est morte à Auschwitz en 1942.

Le terme de cliché est délibérément choisi car il ne s’agit pas vraiment d’une histoire, mais de tranches de vie qui, mises bout à bout, nous dépeignent les français pendant la guerre.

La langue d’Irène Nemirovsky est magnifique, un français superbe qui n’a pas pris une ride. Les descriptions sont simples, claires et pourtant poétiques. C’est l’antithèse de la prétention et cela va si bien avec ce qu’elle raconte. 

A lire absolument

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:26

La-pluie-avant-qu-elle-tombe.gifthe-rain-before-it-falls.jpg

Lu en anglais (The Rain Before it Falls)

J’ai découvert Jonahtan Coe avec la Maison du sommeil et le Testament à l’anglaise que j’avais tous deux trouvés fantastiques, j’ai été moins impressionnée par les autres.

Avec La Pluie, avant qu’elle tombe, il n’arrive pas à renouveler le genre. Comme dans le Testament, à l’anglaise, on est dans le registre de la saga familiale : Une grande tante décède seule dans sa maison en laissant derrière elle une série d’enregistrements à l’attention d’une mystérieuse femme que l’on n’arrive pas à retrouver. On va alors se décider à écouter les cassettes. Il y a peu d’hommes dans cette histoire, c’est une histoire de femmes. Des femmes, pour la plupart de la même famille, de différentes générations et cette histoire nous raconte les relations qui les lient et les conséquences qui en découlent. 

Cependant, contrairement au Testament à l’anglaise et à la Maison du sommeil dans lesquels les situations étaient attendues, mais jamais de la façon dont on les attendait, dans ce roman, on s’y attend et puis on n’est pas surpris. Il n’y a pas non plus là une fin en feu d’artifice délirant.

Bref, même si la lecture de ce livre n’est pas désagréable, on est loin de ce que l’on aurait pu attendre d’un écrivain comme Jonathan Coe.

 

Lecture possible

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 15:32

la-dame-no13.gif

Editions Actes Sud, 31 août 2005, 423 p.

José Carlos Somoza est un amateur du mélange des styles, dans son premier roman, La caverne des idées, le philosophe antique Héraclès Pontor menait une enquête policière que nous suivions au fil de sa traduction par l’un de nos contemporains truffant son manuscrit de notes visant à nous démontrer la suprématie du roman sur la philosophie. Puis dans ses romans suivants, il nous a baladés dans le monde de l’art… devenu vivant avec Clara et la pénombre, puis chez des apprentis sorciers de la physique avec La théorie des cordes (il y en a encore d’autres que je n’ai pas lus).

Mais La dame n°13 est une lecture très particulière, attention, âmes sensibles : s’abstenir ! Nous versons là dans un style tout à fait particulier : le roman « gore » littéraire, là où la poésie devient une âme terrible… si, si, c’est possible.

Le héro fait des rêves récurrents dans lesquelles il voit un crime atroce, toujours le même. Il en perds le sommeil jusqu’au jour où lors d’une de ses nuits d’insomnie, il voit à la télévision la maison dans laquelle se déroule le crime de ses rêves. Il décide de s’y rendre pour y trouver une réponse à ses insomnies et là, il rencontre la belle Raquel, une prostituée sans passé qui a fait les mêmes rêves.

Ils se retrouvent tous deux embarqués dans la valse des haines et des rancunes de 12 muses maléfiques, qui ont inspiré les plus grands poètes au fil des siècles pour leur voler leurs mots, ces mots à la puissance insoupçonnée.

Afin de sauver leur peau, nos héros vont devoir retrouver la Dame n°13, la plus faible de toutes, mais la mieux cachée. Une quête dangereuse où beaucoup y ont déjà laissé leur peau, leurs os et la raison…

Il faut lire Somoza, mais si vous avez le cœur fragile, commencez par un autre de ses romans.

 

Lecture vivement conseillée

 

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:54

cercle-des-amateurs-de-patates.jpgguernseypotatopeelpie.jpg

Lu en anglais (The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society)
Editions Bloomsbury, 2009, 248 pages

Il s’agit d’un roman épistolaire dont l’héroïne se lie d’amitié avec les membres d’un étrange cercle littéraire à Guernesey. L’histoire se situe juste après la deuxième guerre mondiale.

L’idée de base est intéressante, car chaque membre de cette société a été touché d’une façon ou d’une autre par un livre ou un auteur. Ce sont, pour la plupart, des gens très simples qui grâce à la lecture ont pu s’évader du quotidien de l’île occupée par les Allemands. On apprend d’ailleurs pas mal de choses là-dessus.

Le sujet n’a cependant pas été creusé à fond et finalement tout cela demeure assez léger et les personnages manquent de relief. L’héroïne est un peu mièvre à l’image des personnages des sœurs Brontë ou de Jane Austen (qui sont ses lectures de prédilection), ce qui rend très bien dans la littérature victorienne, mais qui est vraiment trop fleur bleue en littérature contemporaine.

On ne s’ennuie pas et la lecture est plutôt agréable car le style est simple et fluide, mais il faut quand même reconnaître que les intrigues sont cousues de fil blanc et on n’est pas exactement surpris par la tournure que prennent les choses.

Si vous voulez lire un roman qui se passe à Guernesey, lisez plutôt Sarnia de G.B. Edwards (The Book of Ebenezer Le Page) étonnant et magnifique, l’une des plus belles descriptions du bonheur en littérature contemporaine, selon le New York Times… je suis assez d’accord !

 

Lecture possible

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:47

De-joyeuses-funerailles-copie-1.jpg The-Funeral-Party-copie-1.jpg

Lu en anglais (The Funeral Party)
Editions Schocken Books, janvier 2002, 160 pages

Contrairement à ce que l’on pourrait penser d’après le titre, ce n’est pas une histoire glauque. Il s’agit d’une tranche de vie… et de mort, puisque l’histoire se déroule autour d’un mourant. Les personnages sont un groupe d’immigrés russes à New York qui ont tous une vie un peu décalée et qui ont tous été affectés par leur relation avec le mourant (ce sont principalement des femmes). Ce sont des personnages bizarres, mais en même temps sympathiques et attachants. C’est bien écrit et c’est une lecture agréable. Une autre façon de voir la vie d’un immigré à New York.

Lecture recommandée. 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:16

Le dieu des petits rienThe-God-of-Small-Things-copie-1.jpg


Lu en anglais (The God of Small Things)
Editions Flamingo, 5 mai 1998, 368 pages

L’histoire se passe en Inde et il s’agit d’un drame familial. Elle se passe aujourd’hui et dans les années 70, lorsque le drame s’est déroulé. C’est une sorte de roman à tiroir et il est assez difficile de se mettre dans le bain, il y a quelques maladresses dans la construction de l’intrigue, mais l’écriture est assez chouette et il y a des bonnes trouvailles

Les personnages principaux sont des faux jumeaux autour desquels s’est déroulé le drame dont on ne connaît les tenants et aboutissants qu’à la fin du livre. On sait juste qu’il y a un mort, une histoire d’amour et que les jumeaux y sont mêlés d’une façon ou d’une autre.

Les choses nous sont exposées avec les yeux des enfants qu’ils étaient alors et ça a quelque chose de poétique plutôt qu’enfantin. Il y a des idées récurrentes qui sont un peu comme des « inside jokes » et qui nous attachent aux personnages. Par contre, les dernières pages partent complètement en couille et le choix du terme est délibéré.

On aperçoit aussi un peu ce qu’est la vie en Inde avec les différentes castes, les différentes religions et la place du modernisme. Mais si ce n’était pour l’ambiance humide d’un mois de mousson, cela pourrait bien se passer n’importe où.

La lecture de ce livre n’est pas absolument indispensable.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:04

les cerfs volants de KaboulThe Kite Runner

Lu en anglais (The Kite Runner)

Editions Riverhead Books, fevrier 2006, 400 pages

Un roman complet dans le style de John Irving, mais version afghane. 

Le narrateur raconte son enfance dorée à Kaboul pendant les années 60. Lors du grand concours annuel des cerf-volants, il va se passer quelque chose qui le poursuivra toute sa vie : pendant sa fuite vers le Pakistan lors de l’invasion russe et lors de son adolescence et sa vie d’adulte aux Etats-Unis. Jusqu’au jour où il reçoit un appel de Rahim Khan, le grand ami de son père lui demandant de venir le voir au Pakistan.

Ce voyage va lui permettre de découvrir des choses qu’il ne savait pas sur son père et de faire amende honorable en apprenant que le passé est le passé, que nous avons tous un squelette dans le placard et que si l’on ne peut pas revenir en arrière, il est important d’aller de l’avant et d’apprendre à vivre avec ses erreurs.

Tout au long du roman, le narrateur va rencontrer des personnages qui traînent leur bagage de façon plus ou moins réussie, y compris les êtres qui lui sont le plus proche et qui lui montreront au bout du compte que l’important c’est d’avancer.

Ce n’est pas un livre sur l’Afghanistan, mais l’histoire d’un long voyage initiatique avec pour toile de fond le peuple afghan avec ses traits, son histoire et ses traditions.

Sans être un pilier de la littérature contemporaine, ce livre se lit tout seul et permet de passer un moment agréable avec des personnages, qui finalement, ne sont qu’humains.

Lecture recommandée.

 

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:52

Shim-Chong-copie-1.jpg

Traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noel Juttet

Editions Zulma, Janvier 2010, 547 pages

 

Il est bon de savoir, avant de lire ce roman, que l’auteur s’est inspiré d’une légende coréenne, Shim Chong étant l’un de leurs personnages mythiques majeurs. Cela explique le côté fabuleux de ce roman.

L’histoire se déroule pendant la deuxième partie du XIXème siècle en Asie et c’est celle d’une adolescente coréenne vendue à des marchands chinois. Dans la première partie, notre héroïne passe par tous les niveaux de la prostitution, des marins aux notables, et par plusieurs villes chinoises et taïwanaises. On se retrouve plongé dans ce monde particulier sans jamais virer au sordide, même quand on frôle le caniveau. En arrière plan, on vit la guerre de l’opium et l’arrivée des occidentaux.

Si l’on peut penser à priori qu’il s’agît d’une version sino-coréenne de Geisha d’Arthur Golden, puis d’une version asiatique de Pretty Woman, il n’en est rien. Puisque dans une seconde partie, on sort de la chambre à coucher pour participer aux chamboulements politiques et culturels de toute une région (côte chinoise, Taïwan, Japon et bien sûr, Corée).

Au delà d’une histoire de courtisane, et personne ne me dira que rien que le fait que cela parle d’une prostituée ne les incitera pas à lire le livre, c’est toute l’histoire d’une région, l’analyse des mœurs d’une époque ainsi qu’une culture qui nous est livrée.

Pour terminer, comme on le voit souvent chez les auteurs asiatiques, tout est une question d’ambiance, d’esthétique et de sensation. On n’en prend pas plein la vue, mais plein les sens.

C’est du tout en un, alors n’hésitez pas à vous faire plaisir, même si ce n’est pas le roman de l’année, on passe un très bon moment et on apprend plein de choses.

Lecture recommandée

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 21:57

la-moufle.gif

Editions Actes Sud Junior, Coll. Les Contes à plusieurs voix, 2002

Livre et CD

C’est l’histoire d’une petite souris qui par un jour de grand froid, trouve dans la neige une moufle dans laquelle elle a vite fait de s’installer. Mais voilà, elle n’est pas la seule a avoir froid et elle va bientôt se trouver très à l’étroit dans sa moufle.

L’histoire est super marante, les illustrations sont vivantes et tout à fait dans le ton et le tout est accompagné d’un bel air de violon slave.

C’est un très bon moment à passer avec les petits !

 

 

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The Goldfinch de Donna Tartt (Le Chardonneret)

Theo Decker, 13 ans, se retrouve seul au monde après un attentat au Metropolitan Museum of Art de New York. Tout ce qu'il emporte avec lui à travers les années qui vont suivre, c'est le petit tableau d'un chardonneret. Ce tableau emporté après l'attentat, va par l'emporter dans les tréfonds du crime organisé.

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